En janvier 2001, les statuts de l’association déposés, l’activité d’une poignée de
passionnés de motos anciennes, se rassemble au sein du club de Motocyclettes anciennes,
à Chatuzange le Goubet.
Tout a, semble-t-il, commencé, en 1997, à l’occasion d’un défi, un peu fou :
rejoindre un Festival à Soulac, dans la Gironde, en partant de Montélimar
avec des mobylettes de 49 cm3 dont la plus ancienne avait plus de 40 ans.
Ce périple de 800 Km sur les routes de campagne à travers la France, au rythme
de paysages fantastiques, de pannes, d’erreurs, d’itinéraires et de grands moments de
convivialités, donnent envie de renouveler cette expérience sur les routes de la région.
Marie qui partage cette passion avec Hervé, choisie la fiabilité et opte pour une moto 125 cm3,
une Monet Goyon de 1952, c’est la première "vieille". Hervé quant à lui persiste avec ses
Cyclos 49 cm3, une motobécane "orange", puis une Minarelli "coursifiée" des années 70,
toutes dans leur "jus". Pendant ce temps Bib, qui a rassemblé plusieurs Cyclos à restaurer,
les échange contre une, peu commune, Terrot 250 cm3 FSO de 1929 (moto ayant appartenu à Roger
Landois de Pizançon).
Il s’engage alors dans une recherche de documentation et réalise une restauration d’origine,
remarquable et remarqué, chaque fois qu’elle roule ou qu’elle est exposé.
Une 125 Terrot, une 125 Motobécane des années 50, rejoignent la petite famille qui est en
train de se construire. Hervé, investit dans une 250 Terrot OS de 1929, quant à Bébert, en
attendant le coup de foudre, roule avec la 125 Motobécane de Bib, jusqu’au jour où répondant
à une annonce retrouvée au fond d’un tiroir, il investit dans une Styl’son 250 cm3 de 1929.
Dans un premier temps, nous adhérons à l’AMADA (Les Amis de la Motocyclette Ancienne Drôme Ardèche)
dont le siège est à St Marcel. En 2001, tout en restant fidèles à l’AMADA nous décidons de créer
notre propre club.
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Chaque rencontre est une occasion de discuter, de découvrir ou de s’émerveiller sur une
machine et de donner l’occasion à nos admirateurs de s’émerveiller et nous raconter l’époque
où ils pilotaient eux mêmes, ou l’un de leur proche, une machine semblable. Passion également
partagée par les plus jeunes, à l’exemple de Romain, qui arrive à conjuguer les "refroidissements
liquides , les Pollini, les Dell’orto" .. avec la technologie d’avant guerre : embrayage à bouchons,
lubrification au goutte à goutte…
Que d’heures passées à réparer ces jouets cassés, à retrouver les pièces et les documentations
manquantes ! Combien de pannes, au soleil, sous la pluie, dans la neige ? Mais quel plaisir
d’entendre à nouveau vrombir ces machines d’un autre siècle. Au hasard de nos rencontres, n’hésitez
pas, venez les admirez, nous parlerons d’elles … elles adorent ça !
Mais pourquoi ..à Bouchons ?
Les motos d’avant guerre sont généralement équipées de disques d’embrayage constitués de
pastilles de liège, qui pouvaient se tailler dans un bouchon. (A l’époque, un estaminet
permettait de se dépanner.)
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